Histoire du club

HISTORIQUE DE L’AVIATION A GAILLAC

Aérodrome de Gaillac dans les années 50

La région Toulousaine a été à l’origine du développement de l’aviation en France et dans le monde.

Elle a engendré de grandes vocations et de nombreux pilotes célèbres sont issus ou sont passés par Toulouse qui est reconnu depuis toujours comme une capitale de l’aéronautique.

Aux portes de cette métropole, la région et la ville de Gaillac ont, depuis les balbutiements de l’aviation, connus une passion pour tout ce qui vole….

1911: L’époque héroïque des débuts, à peine deux ans après la traversée de la Manche par Blériot.
Le Comité des fêtes générales de GAILLAC organisait une formidable manifestation aérienne, avec la participation de trois aviateurs : messieurs FRANTZ, LABOUCHERE et PREVOTS (détenteur en 1913 du record de vitesse à 200 km/h), ainsi que d’une aviatrice: Madame NIEL.
Les avions arrivent par la voie ferrée et sont transportés à quatre kilomètres de là, sur le site, où six paires de bœufs et vingt journaliers aménagent un « champ d’aviation « .
La première journée, le 22 mai 1911 sous un orage violent, 3000 personnes attendent, bravant une pluie diluvienne, l’envol des aviateurs. Mais, le terrain détrempé et les mauvaises conditions créent de « légers incidents »: appareils enlisés, décollages ratés, hélice cassée.
Qu’à celà ne tienne !!!!
Jusqu’au 26 mai, ces pionniers de l’aviation tiendront en haleine une foule toujours plus nombreuse, car, en plus des 3500 spectateurs payants, tous les champs des alentours sont pris d’assaut par les resquilleurs.

L’AVIATION EST NÉE A GAILLAC…

1914-1918C’est la guerre; quelques Gaillacois sont brevetés et s’y illustrent.

1919-1932Longue période de transition pendant laquelle quelques fanatiques essayent de faire du vol à voile sur des machines lancées au moyen d’un sandow. Cette période est mise à profit par de belles figures gaillacoises qui s’illustrent au service de l’aéronautique.

C’est en 1932 que s’épanouit l’Aviation à Gaillac.

CREATION DE L’AERODROME ET DE L’AERO-CLUB

1933-1935Le 15 novembre 1932, il est décidé la formation d’un club. Le 19 novembre, monsieur ORDIONI est chargé de la création des statuts, messieurs NOUVEL et GRANIER sont chargés de trouver un terrain en location, le lieu-dit « Longueville » est choisi. Le 22 novembre, monsieur ORDIONI communique le nom :

LES AILES GAILLACOISES

Association loi 1901 dont la création est enregistrée le 15 décembre à la Préfecture du Tarn sous le n°386.
La parution au Journal Officiel, est faite le 10 janvier 1933. Le club est définitivement agréé par les services des bases aériennes.
1933, on parle déjà des « Ailes Gaillacoises », car le Tour de France Aérien fait escale à Gaillac. Des manifestations sensationnelles sont prévues, mais pour ce faire, des travaux importants sont à réaliser. C’est pourquoi il est envisagé, et obtenu le 1 janvier 1933, du propriétaire, un bail de location de 9 ans, ceci dans l’attente de l’achat du terrain. La commune de Gaillac, encouragée par les résultats du club, acquiert la plate-forme et en confie la gérance aux « Ailes Gaillacoises ».
Après réalisation des travaux, l’aérodrome de Gaillac-Longueville est ouvert à la Circulation Aérienne Publique par décret du 10 janvier1934.
La construction du premier hangar est financée en grande partie par un grand meeting aérien, lors de l’inauguration de l’aérodrome. L’achat d’un avion Hanriot 141 ( 20 000 frs) est financé par une souscription auprès des pilotes. Une école de pilotage est aussitôt créée. Un deuxième avion est vite nécessaire, et tout de suite acheté, pour satisfaire à l’activité remarquable à cette époque.
De 1933 à 1935 seront réalisées 395 heures de vol et 12 brevets seront décernés.

photo Hanriot 141

1936Cette année couronne les efforts des fondateurs par la création d’une section d’Aviation Populaire. Sur 140 clubs candidats, 60 seulement seront agréés en France. Ils assurent alors la formation de jeunes pilotes de 17 à 21 ans (instruction gratuite).
Cette même année voit l’arrivée à Gaillac en qualité de chef pilote Henri LIAUDET , moniteur d’Hélène BOUCHER et commandant de l’école d’acrobatie et de la chasse n°1 à Etampes. Il met tout en œuvre pour développer la Section locale d’Aviation Populaire et y parvient en assurant la formation de plus de 40 jeunes pilotes qui sont récompensés par une trentaine de brevets.

1939- 1940En août 1939 est inaugurée une aérogare pour recevoir les visiteurs aériens de plus en plus nombreux. C’est pourquoi, il est décidé d’y installer un café-restaurant.
Après un bilan aéronautique qui se traduit par une centaine de brevets pour un total de 1.285 heures de vol, la guerre met un coup d’arrêt à l’activité des Ailes Gaillacoises.
C’est ainsi que l’aérodrome de Longueville est réquisitionné pour servir la patrie. L’armée de l’air en prend possession et l’Etat construit des bâtiments pour loger les élèves pilotes militaires.
Pendant l’occupation, les Allemands obligent la municipalité à creuser des tranchées et à labourer la piste afin de la rendre inutilisable.

1945Dès la fin de la guerre, les amis de l’aviation se regroupent auprès du président ORDIONI pour relancer l’activité, avec le chef pilote Georges BESSEDE. L’infatigable Eloi CAUSSE, malgré ses blessures, reprend sa tache de chef mécanicien.
Les hangars s’ouvrent sur un seul planeur C-800, bi-place côte à côte, tout neuf.
De nombreux jeunes viennent s’inscrire, des anciens reviennent aussi, et les premiers résultats ne se font pas attendre. La récompense vient avec l’achat de nouveaux planeurs monoplaces, puis avec l’affectation d’un Stampe par l’Etat.

photo STAMPE

1946-1952: 970 heures de vol sont effectuées en planeurs et 45 brevets vol à voile sont obtenus avec 12 645 lancers au treuil. Ces résultats permettent au club de se classer en tête des aéroclubs de la région, et de ce fait un deuxième Stampe est affecté par le Service de l’Aviation Légère et Sportive.

1953-1958Ces années marquent le développement très important de l’activité de l’aéroclub par un accroissement des heures de vol avec plus de 80 élèves (un pilote pour cent habitants, ce qui vaut à GAILLAC le titre de « la Ville la plus aéronautique de France »).

Pilotes et élèves-pilotes devant le Stampe en 1962

1958-1981Le deuxième cinquantenaire du vingtième siècle voit des manifestations importantes, notamment deux meetings, 1958, 1966, coupe CAP de voltige aérienne en 1981…
La vocation aéronautique de notre ville se voit reconnaître par toutes les instances : aviation civile, fédération nationale et collectivités locales car l’aéro-club reste toujours en tête des résultats régionaux dans tous les domaines : heures de vols, nombre d’élèves, nombre de licences obtenues, sécurité des vols, prix de l’heure de vol, action pour les jeunes, etc…

Meeting aérien du 27 septembre 1964


1998L’aéroclub d’Albi est forcé de mettre un terme à son activité. Les parties concernées par cet événement, proposent aux dirigeants de l’aéroclub Ailes Gaillacoises, une fusion qui sera entérinée par une Assemblée Générale extraordinaire. Bien que n’ayant aucune ingérence au sein des associations, les municipalités de Gaillac et d’Albi accueillent favorablement ce rapprochement, à condition que ce nouvel aéro-club adopte les principes de gestion de l’aéro-club Ailes Gaillacoises. Cette nouvelle entité devient l’aéro-club Gaillac-Albi ; il est géré par le Bureau Directeur de l’ex « Ailes Gaillacoises » dans son intégralité.


1998-2000: A la suite de ce rapprochement, l’aéro-club devient ainsi le plus important du département du Tarn. Pour maintenir l’activité Gaillacoise et relancer l’activité sur la plate forme Albigeoise, les dirigeants prennent plusieurs dispositions:
– Embauche d’un instructeur salarié auquel sont adjoints des instructeurs bénévoles.
– Achat d’un avion supplémentaire.
– Création sur le site de Gaillac, d’un atelier agréé de maintenance aéronautique, pour l’entretien des avions de Gaillac et d’autres associations.
L’activité progresse, les heures de vols annuelles passeront de 1.320 à 1.870 pour l’an 2000, le nombre de membres de 80 à 175. Une part importante de ces résultats sont à l’actif de l’école de pilotage (60%).


2001: Durant cette période, les dirigeants du club, toujours fidèles à une gestion financière et administrative rigoureuse rencontrent une incompréhension de la part de certains membres de l’association, en particulier concernant la pratique de cette rigueur et le développement futur lié à l’utilisation des deux plate-formes. Devant cette situation, le Bureau Directeur de l’aéro-club Gaillac-Albi, encore dans son intégralité, décide de créer une nouvelle association nommée :


AERO-CLUB DU GAILLACOIS

Mars 2001création de l’association sous la forme loi 1901

  • Déclaration d’organisme de formation auprès des services compétents le 23 mars 2001 de la Direction de l’Aviation Civile et reconnu sous le numéro F-MPY 01 003
  • Déclaration à la Préfecture le : 31 mars 2001 et reconnu sous le numéro 7548
  • Affiliation à la Fédération Nationale Aéronautique le 17 janvier 2002 sous le numéro 831
  • Agrément Jeunesse et Sports du 7 février 2003 sous le numéro 81 03 2 649 ND
  • Agrément Ministère du Travail pratiquement finalisé pour la formation continue

2001 – 2005 L’activité de ce jeune club voit un essor prometteur.

Il enregistre pour 2001, 341 heures de vol pour 37 membres et un seul avion (qui sera bloqué au sol pendant tout le mois de juin par une consigne de navigabilité) .

photo F-GLVX au sol

2002 : 656 heures de vol avec 2 avions (avec l’arrivée du Rallye MS 150 ST).

photo F-GBKS au sol

2003 : 820 heures de vol.

2004 : 874 heures de vol (acquisition de l’Aiglon F1180T en août).

photo F-GCAR au sol

2005 : 1.021 heures de vol pour 87 membres et 3 avions .

L’Aéroclub du Gaillacois devient le gestionnaire de l’aérodrome à partir 1er mai 2005. Les membres ont pris à coeur leur nouveau rôle en entretenant la piste et le taxi-way par des tontes régulières et par le compactage.

Une présence quotidienne est assurée par l’aéroclub tout au long de l’année, inclus les week-end, afin de permettre l’avitaillement en essence pour les avions extérieurs et de veiller en permanence sur les installations.

2006 : 1.151 heures de vol pour 93 membres et 3 avions .

2007 : 1.049 heures de vol pour 98 membres et 3 avions .

2008 : 1.082 heures de vol pour 96 membres et 3 avions .

2009 : 1.059 heures de vol pour 85 membres et 3 avions .

2010 : En février, acquisition du Rallye MS 893 E de 180 cv avec pas variable.

photo F-BUND au sol

En mai, remplacement du DR400 F-GLVX par le F-GKBO.

photo F-BUND au sol

1.006heures de vol pour 85 membres et 4 avions .

2011 : 984 heures de vol pour 87 membres et 4 avions .

2012 : 969 heures de vol pour 91 membres et 4 avions .

2013 : En mars, acquisition d’un ATL .

975 heures de vol pour 101 membres et 4 avions .

2014 : En janvier, vente de l’ATL et acquisition du Régent YA

.

En mars, vente du Rallye MS 893 E.

1 038 heures de vol pour 102 membres et 4 avions .

2015 : 1 072 heures de vol pour 98 membres et 4 avions .

2016 : En avril acquisition d’un CAP 10

En août acquisition d’un petit ULM X-AIR 602 F

1 055 heures de vol pour 97 membres et 5 avions .

2017 : 931 heures de vol pour 84 membres et 5 avions .

2018 : En février, vente du rallye et acquisition d’un DR315

1014,8 heures de vol pour 112 membres (dont 88 pilotes), 4 avions et 1 ULM.

2019 : Remplacement de l’avion école BSBR par l’avion école F-GBVK

Remplacement du petit ULM X-AIR 602 F par le Super Guépard

1042,97 heures de vol pour 102 membres (dont 97 pilotes), 4 avions et 1 ULM.

2020 : 988 heures de vol pour 112 membres (dont 97 pilotes), 4 avions et 1 ULM.

2021 : 1096 heures de vol pour 128 membres (dont 121 pilotes), 4 avions et 1 ULM.

2022 : Remplacement de l’avion F-GTMR par le DR400 Régent F-GIKD en janvier

F-GTMR

En juin, vente du Régent YA

908 heures de vol pour 128 membres (dont 106 pilotes), 4 avions et 1 ULM.

2023

10 juillet 2023 : décès de Jean Raymond Gimenez dit Gim, fondateur et président de l’aéroclub du Gaillacois.

En décembre, vente du CAP 10 :